Jacques Mesrine savait voler, tuer, s’évader mais aussi écrire. La première surprise en ouvrant ce livre est de découvrir la qualité de l’écriture.
Tombé dans une embuscade policière qui ne lui laissa aucune chance de s’en sortir, celui qui défraya les chroniques des années 70 aussi bien en France qu’au Canada livre là le récit de sa vie.
Une vie de révolté porté au cinéma il y a peu par Jean François Richet.
Gangster de haut vol certes, mais aussi un homme avec ses sentiments et ses principes. On touche de près à ses souffrances, mais aussi à la fuite en avant que rien ne semblait pouvoir arrêter… n’est ce pas là d’ailleurs l’explication de la fin de Jacques Mesrine ? Il ne demande pas d’excuse, il raconte son cheminement, ses rancoeurs envers la société, le tissage progressif qui le conduit à la marge, à une vie de truand.
Il nous livre aussi ses réflexions sur le milieu carcéral. Il dénonce le système qui en ne se limitant pas à la privation de liberté détruit les condamnés en les privant de la dignité à laquelle chaque homme a droit (même en prison !). Son livre a sans doute contribué à la fin des quartiers de haute sécurité.
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