de Jérôme Kerviel (Flammarion, 2010)
Jérôme Kerviel livre sa version des faits qui l’ont conduit à son premier procès. Sa vie à la Société Générale, sa promotion, son métier de trader jusqu’au coup d’arrêt qui le conduit en prison et devant la justice.
Son texte est limpide pour décrire un milieu et une affaire opaque. En tous cas son propos est intéressant sur le fonctionnement d’une des grandes banques mondiales.
Toujours plus haut toujours plus fort pour le profit est devenu une devise bancaire et Jérôme Kerviel y a cru.
A un tel point qu’il reconnaît avoir feinté pour obtenir des plues values astronomiques pour sa banque. Tant qu’il est une « bonne gagneuse » comme on dit dans les salles de traders, tout va bien et la hiérarchie sait fermer les yeux.
Au moment où il faut arrêter les comptes, le système Kerviel bascule… mais c’est aussi le moment où la banque doit avouer avoir perdu 2 milliards sur la question des subprimes. Le « débouclage » des positions du trader se fait de façon désastreuse : 4,5 milliards de perte sont imputés à Jérôme Kerviel. Et on ne parlera que de Kerviel…
Licenciement et plainte, instruction menée par le juge Van Ruymbeke et au final (on le sait maintenant) le procès où seul le lampiste est au banc des accusés…
Il débouche sur la condamnation à la prison et au remboursement de la perte de la Société Générale.
A la fin de la lecture qui met beaucoup en cause la hiérarchie de Kerviel, l’impression est forte d’avoir le récit d’une gigantesque partie de poker.
Au final Jérôme Kerviel a joué et perdu, la Société Générale qui a admis la triche, a gagné puis décidé de tout perdre… et surtout les contribuables savent depuis la fin du procès qu’ils auront à éponger 1,5 milliards du déficit de la Société Générale sous forme de remise d’impôts.
Jérôme Kerviel livre sa version des faits qui l’ont conduit à son premier procès. Sa vie à la Société Générale, sa promotion, son métier de trader jusqu’au coup d’arrêt qui le conduit en prison et devant la justice.
Son texte est limpide pour décrire un milieu et une affaire opaque. En tous cas son propos est intéressant sur le fonctionnement d’une des grandes banques mondiales.
Toujours plus haut toujours plus fort pour le profit est devenu une devise bancaire et Jérôme Kerviel y a cru.
A un tel point qu’il reconnaît avoir feinté pour obtenir des plues values astronomiques pour sa banque. Tant qu’il est une « bonne gagneuse » comme on dit dans les salles de traders, tout va bien et la hiérarchie sait fermer les yeux.
Au moment où il faut arrêter les comptes, le système Kerviel bascule… mais c’est aussi le moment où la banque doit avouer avoir perdu 2 milliards sur la question des subprimes. Le « débouclage » des positions du trader se fait de façon désastreuse : 4,5 milliards de perte sont imputés à Jérôme Kerviel. Et on ne parlera que de Kerviel…
Licenciement et plainte, instruction menée par le juge Van Ruymbeke et au final (on le sait maintenant) le procès où seul le lampiste est au banc des accusés…
Il débouche sur la condamnation à la prison et au remboursement de la perte de la Société Générale.
A la fin de la lecture qui met beaucoup en cause la hiérarchie de Kerviel, l’impression est forte d’avoir le récit d’une gigantesque partie de poker.
Au final Jérôme Kerviel a joué et perdu, la Société Générale qui a admis la triche, a gagné puis décidé de tout perdre… et surtout les contribuables savent depuis la fin du procès qu’ils auront à éponger 1,5 milliards du déficit de la Société Générale sous forme de remise d’impôts.
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