Il y a tout juste 100 ans, le 14 mai 1910
Un accident de train à la gare de Château-du-Loir
Dans la nuit du samedi 14 mai 1910, la gare de Château-du-Loir a été le théâtre d'un grave accident. A 23 h 30, un train composé exclusivement de wagons à bestiaux, destinés aux abattoirs de Paris, quittait Château-du-Loir ; la moitié de ce train avait à peine franchi les aiguillages lorsque survint à vive allure le train de voyageurs omnibus n° 97 qui devait arriver à 23 h 13.
N'apercevant pas le danger imminent, le mécanicien du train de voyageurs ne modéra pas son allure et dans un choc effroyable vint percuter les wagons à bestiaux. Neuf wagons pleins de bœufs furent brisés ou renversés, la machine du train de voyageurs s'arrêta, déraillée, sous un amas de décombres. Le fourgon à bagages dans lequel se trouvait le chef de train fut réduit en miettes pendant que les trois voitures suivantes se télescopaient.
On retira des débris informes cinq personnes blessées dont le chef de train Cholin qui devait mourir deux jours plus tard. Les autres blessés purent après des soins regagner leur destination respective.
Un accident de train à la gare de Château-du-Loir
Dans la nuit du samedi 14 mai 1910, la gare de Château-du-Loir a été le théâtre d'un grave accident. A 23 h 30, un train composé exclusivement de wagons à bestiaux, destinés aux abattoirs de Paris, quittait Château-du-Loir ; la moitié de ce train avait à peine franchi les aiguillages lorsque survint à vive allure le train de voyageurs omnibus n° 97 qui devait arriver à 23 h 13.
N'apercevant pas le danger imminent, le mécanicien du train de voyageurs ne modéra pas son allure et dans un choc effroyable vint percuter les wagons à bestiaux. Neuf wagons pleins de bœufs furent brisés ou renversés, la machine du train de voyageurs s'arrêta, déraillée, sous un amas de décombres. Le fourgon à bagages dans lequel se trouvait le chef de train fut réduit en miettes pendant que les trois voitures suivantes se télescopaient.
On retira des débris informes cinq personnes blessées dont le chef de train Cholin qui devait mourir deux jours plus tard. Les autres blessés purent après des soins regagner leur destination respective.
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