"Missak"
de Didier Daeninckx
(éd. Perrin, 2009)
de Didier Daeninckx
(éd. Perrin, 2009)
Comme il en a pris l'habitude Daeninckx nous entraîne dans un coin sombre de l'histoire.
En choisissant la forme romanesque pour écriture et la lettre de Missak Manouchian à sa femme Mélinée comme histoire de fond, l'auteur s'évite la contestation des historiens et peut se permettre de ne pas conclure.
Dragère journaliste à L'Humanité est détaché du journal pour mener l'enquête sur Manouchian à l'occasion de l'inauguration d'une place qui portera le nom du dirigeant des FTP-MOI* de la région parisienne.
Que cachent les points de suspension de la version recopiée de la lettre de Missak... Dragère le découvre par hasard sur le bureau de Louis Aragon. Son enquête le mènera à la rencontre des Arméniens qui ont survécu mais aussi d'ex-dirigeants du PCF exclus.
Il finira par découvrir l'origine de la trahison. C'est tout, au final on est un peu déçu. Certes c'est un bel hommage au groupe de l'affiche rouge, mais il y a beaucoup de longues descriptions et puis on reste sur sa faim... Dragère ne se pose pas toutes les questions que la liberté d'un personnage de roman permet.
* Francs-tireurs et partisans de la main d'oeuvre immigrée
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